Aventure

Le Cauchemar De Sisyphe

Bastien Souperbie
Date de parution: 
19 juin 2014
Pages: 
250
Prix public: 
16.00
Prix TTC: 
18.00

Une nouvelle série pour l'été 14...

« Depuis l’armistice, les tentatives de recoller les morceaux d’une vie brisée en miettes par cette vacherie de guerre s’étaient avérées vaines. J’étais cassé de partout et la conclusion qui m’était apparue alors, sans que je sache bien pourquoi ni comment, avait résonné au fil du temps comme une sentence dans un tribunal : partir et le plus vite possible, quitter les trottoirs de Paname, ses demi-sels et ses harengs qui m’avaient filé leur gouaille comme on vous refile la chtouille. J’en avais assez de leurs tronches. Il me fallait décarrer. Mais pas n’importe où. Je voulais à nouveau sentir la guerre, humer l’odeur de sa misère comme l’opiomane revient inexorablement à la drogue qui le tue.

Quatre ans dans l’immonde bouillasse des tranchées sans qu’un fritz n’ait pu m’abattre ni même m’estropier. Même la grippe espagnole n’avait eu raison de mon cuir. Un miraculé voilà qui était le gars qui descendait la passerelle du Pouchkine. Et ce gars, il s’appelait Lazare, flamboyant sybarite avant-guerre qui avait laissé dans le no man’s land, dans cette terre de cadavres, l’âme de sa jeunesse insouciante. J’avais survécu au plus apocalyptique des conflits mais à l’intérieur, je sentais bien que j’étais foutu. J’étais à bout. »

Ainsi se dépeint Pierre Casimir Lazare, rescapé d’entre les morts de l’hyperboucherie de 14-18. Déprimé chronique, utilisant les techniques du « OOO » (onanisme onirique oiseux) et du coma alcoolique, comme moyens d’élucidation des mystères, ce journaliste explore les années (complètement) folles dudit après-guerre.

 Un chien andalou, un criminel en série surréaliste…

Après Les Mouches des Kerguelen, périple maritime et huis clos criminel à bord d’un rafiot de l’armée russe en déroute, Lazare entraîne le lecteur sur les traces d’un étrange criminel en série, cinéphile et d’avant-garde qui plus est. Ne s’inspire-t-il pas des scènes du film Le Chien andalou de Dali et Luis Bunuel ?

Publication : 19 juin 2014

L’AUTEUR. Bastien Souperbie (1976) est journaliste

Les Mouches Des Kerguelen

Bastien Souperbie
Date de parution: 
19 juin 2014
Collection: 
Mélanges/ Lazare 2.0
Pages: 
250
Prix public: 
16.00
Prix TTC: 
18.00

Une nouvelle série pour l'été 14...

« Depuis l’armistice, les tentatives de recoller les morceaux d’une vie brisée en miettes par cette vacherie de guerre s’étaient avérées vaines. J’étais cassé de partout et la conclusion qui m’était apparue alors, sans que je sache bien pourquoi ni comment, avait résonné au fil du temps comme une sentence dans un tribunal : partir et le plus vite possible, quitter les trottoirs de Paname, ses demi-sels et ses harengs qui m’avaient filé leur gouaille comme on vous refile la chtouille. J’en avais assez de leurs tronches. Il me fallait décarrer. Mais pas n’importe où. Je voulais à nouveau sentir la guerre, humer l’odeur de sa misère comme l’opiomane revient inexorablement à la drogue qui le tue.

Quatre ans dans l’immonde bouillasse des tranchées sans qu’un fritz n’ait pu m’abattre ni même m’estropier. Même la grippe espagnole n’avait eu raison de mon cuir. Un miraculé voilà qui était le gars qui descendait la passerelle du Pouchkine. Et ce gars, il s’appelait Lazare, flamboyant sybarite avant-guerre qui avait laissé dans le no man’s land, dans cette terre de cadavres, l’âme de sa jeunesse insouciante. J’avais survécu au plus apocalyptique des conflits mais à l’intérieur, je sentais bien que j’étais foutu. J’étais à bout. »

Ainsi se dépeint Pierre Casimir Lazare, rescapé d’entre les morts de l’hyperboucherie de 14-18. Déprimé chronique, utilisant les techniques du « OOO » (onanisme onirique oiseux) et du coma alcoolique, comme moyens d’élucidation des mystères, ce journaliste visite les années (complètement) folles dudit après-guerre.

" J'avais survécu au plus apocalyptique des conflits mais à l'intérieur, je sentais bien que j'étais foutu."

Ce premier récit se passe en 1921, dans les tourmentes de la révolution bolchevique. Ou la double dérive d'un navire de la flotte impériale russe sur la mer noire et du journaliste français qui va s'employer à résoudre le mystère autour de la mort d'un général des armées blanches.

Publication : 19 juin 2014

L’AUTEUR. Bastien Souperbie (1976) est journaliste.

 

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